REFLEXIONS
Faut-il encore et toujours avancer
Avancer silencieusement
Sur la route escarpée
Des travailleurs en mal d’amour
Et de totale liberté spirituelle ?...
Faut-il encore et toujours, toujours
Soigner son corps,
Soigner son cœur,
Pour ne plus avoir à subir
Les affres des soupirs
Quand la chair est meurtrie
Comme nos cœurs ? ..
Faut-il encore et toujours, toujours
Attendre,
Attendre,
Espérer,
Et n’apercevoir au loin que l’ébauche
D’un sourire d’Ange Céleste…
Silence. Interrogation. Patience.
Patience. Patience.
Toujours, éternellement, PATIENCE ….
(Ier Novembre 2008
4h30 du matin..)
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INTERROGATION
Mystère.
Je veille. J’espère.
Mais la lassitude, parfois,
Bloque nos forces vives.
Que faire ?
Que souhaiter ?
Mystère….
(Ier novembre 2008 - 4h40)
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SONORITES MULTIPLES
Et si la vie n’était,
En fin de compte,
Qu’un rêve éparpillant
Ses multiples sonorités
Sur le mystère humain
Dont nous sommes des éclats
De marionnettes ??
Marionnettes inconscientes,
Face à l’immensité
Des vibrations cosmiques se déversant,
Sur tous,
De plan en plan,
D’espace en espace,
De rires en pleurs
Et de mots en silences.
Silences qu’il faut,
Toujours et toujours, déchiffrer..
Et si la vie n’était, en fin de compte,
Qu’un souffle, un murmure, un songe…
Et si .. ? Et si… ?..
(I/II/08 - )
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L’HEURE ULTIME
Lorsque sera venue l’heure de fermer les yeux
Pour l’envol, dans l’espace,
Vers d’autres mondes à découvrir,
Je voudrais être calme, souriante, paisible.
Paisible pour ouvrir sereinement la porte
De l’éternité,
Avec ferveur, avec confiance,
Avec foi,
Et l’immense amour qu’il faudrait savoir
Pouvoir déverser sur tous,
Ceux d’ici-bas… et ceux d’ailleurs…
LOVE (nuit du I /11 /08)
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RIEN QU’UN SOUPIR …
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Ce n’est rien qu’un soupir qui vibre
Sur le balcon d’un ciel
Ennuagé de pourpre
Et d’or.
Rien qu’un souffle. Un respir.
Et le bruissement de feuilles froissées
Semblant conter les vérités
De songes apocalyptiques…
Ce n’est qu’un silence perdu dans les bruits.
Une larme endormie sur la branche flottante
D’une aile d’hirondelle aveuglée dans le dédale
Des chemins escarpés, ensanglantés,
De nos civilisations en déroute…
Ce n’est rien qu’un soupir. Oui….
Et le tendre ricanement d’un enfant en partance
Vers les devenirs illusoires…
Un respir. Un souffle.
Et là-haut, très haut, le sourire d’une âme des ailleurs
Murmurant les mots : ESPERANCE et CONFIANCE
(3/11/08)
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COMPRENDRE
Pourquoi ne pas comprendre le pourquoi
Des désillusions ?
Ne plus rien attendre
Des médias, des nantis, des vedettes agglutinées
Au rideau des notoriétés conquérantes.
Entrer en solitude avec la claire conscience
Des nécessités de se dépouiller
De tout falbalas.
Se dépouiller
Pour pouvoir se perdre , enfin, dans le détachement.
Et affronter le vide courageusement.
(6/II/08)
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ILLUSIONS PERDUES
Illusions perdues. Mémoire en mal de survivance.
Cueillette des pensées-fleurs et des soupirs oiselés.
Souffrance.
L’âme écoute.
L’âme, attentive, demeure en solitude
Dans son univers intouchable…..
Et le cœur frémissant de l’être en mal d’amour
Pleure ses cascades de souvenirs accumulés
Sur les murs des chapelles endeuillées
Et des soupirs envolés…
C’est la vie ! ( 6/II/08)
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VIVRE
Vivre.
Sourire.
Aimer.
Marcher.
Pleurer.
Vibrer.
Agir.
Soupirer.
Attendre.
Et partir,
Sur la pointe des pieds meurtris,
Silencieusement
De l’autre côté du miroir…
(6/I0/08 )